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Nouvelles

La Fondation Hirondelle - Radio Ndeke Luka
Un appel de solidarité pour nos collègues centrafricains de Radio Ndeke Luka
 
Chers collègues, chers amis, amis de la Centrafrique et de Radio Ndeke Luka,
Cela fait treize ans que Radio Ndeke Luka se bat pour apporter à la population centrafricaine un 
bien de première nécessité dont elle est totalement privée : une information de service public,
indépendante, de qualité, et ouverte à toutes les couches de la société. La population 
centrafricaine a adopté cette radio pour les contenus qu’elle propose. Mais cela va plus loin : elle l’a faite sienne, car c’est le seul média qui ait le courage de lui donner la parole, de lui servir de portevoix et de luirendre ainsi sa dignité, le droit d’exister et d’être entendue.
Ce lien affectif et de confiance ne va pas sans mettre Radio Ndke Luka dans une position sécuritaire extrêmement délicate. Depuis l’année 2000 les différents hommes forts qui se sont succédés au pouvoir en Centrafrique n’ont eu de cesse de harceler et menacer l’existence de la radio et l’intégrité physique de son staff. Dernier épisode en date, le 23 mars 2013, la garde présidentielle de François Bozizé qui était alors Président, proférait des menaces de mort à l’encontre de la rédaction de la radio, l’accusant d’être pro-Seleka (l’alliance rebelle en guerre contre son régime).
Le jour suivant, le 24 mars, le Seleka prenait la ville et chassait Bozizé. Les locaux de Radio Ndeke Luka ont alors été pillés par les membres de l’alliance, plusieurs journalistes de la radio ont été menacés de mort et, selon des informations fiables dont nous disposons, le nouveau pouvoir,
avant de se raviser, a envisagé de détruire la radio. 
Mais Radio Ndeke Luka est toujours là. Deux jours après le coup d’état du 24 mars, dans un climat 
de guerre civile et dans une ville en proie aux pillages, Radio Ndeke Luka a repris ses émissions. 
Aujourd’hui, dans ce climat à peine apaisé, les journalistes de Radio Ndeke Luka continuent 
d’exercer leur métier avec courage et en toute indépendance.
La situation sécuritaire s’est quelque peu calmée mais le bilan des affrontements est très lourd. Le 
pays est exsangue, dévasté. Rien ne marche plus. L’administration publique, les services de santé, les écoles, les ONG, tout est à l’arrêt ou bien tourne au ralenti. Le nouveau pouvoir est en proie à des luttes internes et les caisses de l’Etat sont vides. La communauté internationale regarde ailleurs.
 
La crise récente n’a pas épargné le personnel de la radio. Des maisons ont été pillées ou 
expropriées, des motos privées volées. L’explosion des prix du marché a affecté les ménages et le 
coût des soins de santé de base a augmenté. La plupart des correspondants régionaux de la radio 
ont dû se cacher dans la brousse pendant des semaines ou des mois. A ces incidents récents 
s’ajoutent les nombreux problèmes de santé de plusieurs membres du personnel ou de leur famille pour lesquels il n’y a pas de couverture sociale. 
La solidarité au sein du personnel de la radio a permis d’aider les plus démunis, mais les limites 
locales sont atteintes. D’autres peuvent-ils prendre le relais ? Nous prenons la liberté de nous adresser à vous. Nous aimerions créer un fond de solidarité pour apporter une aide d’urgence au personnel le plus 
nécessiteux. Ce fond serait géré localement. Le Représentant de la Fondation Hirondelle, en 
concertation avec la Directrice centrafricaine de la radio et le Conseil d’Administration de la 
Fondation Ndeke Luka (notre ONG centrafricaine partenaire), décideraient des bénéficiaires des 
contributions et du montant de celles-ci. Tout l’argent récolté serait versé au personnel local dans 
le besoin.
 
Nous espérons que vous serez sensible à ce message, et nous en profitons pour esquisser le 
prolongement que nous aimerions donner à cette démarche : nous avons le projet de créer une 
association des «Amis de Radio Ndeke Luka ». Cette association aura pour but de soutenir la radio à moyen terme. Les «Amis de Radio Ndeke Luka » pourront, sur la base d’un volontariat, appuyer la radio par des moyens financiers ou des contributions en nature. Nous vous contacterons ultérieurement pour vous tenir informés de la création de cette association.
 
Pour le moment, nous vous remercions d’avance pour votre geste de solidarité qui permettra à nos 
collègues centrafricains de se sentir soutenus et de pallier à leurs urgences familiales.
 
Avec nos salutations les plus cordiales
Sylvie Panika, Directrice de Radio Ndeke Luka
Jean-Marie Etter, Directeur général de la Fondation Hirondelle
 
Vous pouvez effectuer un don, avec la mention « Solidarité Centrafrique » sur les comptes 
suivants :
Crédit Suisse, BIC/Swift: CRESCHZZ80A; Clearing : 4835 ; Compte : 418522-81-1; 
IBAN: CH16 0483 5041 8522 8100 1
ou
CCP, BIC/Swift: POFICHBEXXX; N. compte: 10-16329-8 ;
IBAN: CH98 0900 0000 1001 6329 8

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La Fondation Hirondelle - Radio Ndeke Luka
Un appel de solidarité pour nos collègues centrafricains de Radio Ndeke Luka
 
Chers collègues, chers amis, amis de la Centrafrique et de Radio Ndeke Luka,
Cela fait treize ans que Radio Ndeke Luka se bat pour apporter à la population centrafricaine un 
bien de première nécessité dont elle est totalement privée : une information de service public,
indépendante, de qualité, et ouverte à toutes les couches de la société. La population 
centrafricaine a adopté cette radio pour les contenus qu’elle propose. Mais cela va plus loin : elle l’a faite sienne, car c’est le seul média qui ait le courage de lui donner la parole, de lui servir de portevoix et de luirendre ainsi sa dignité, le droit d’exister et d’être entendue.
Ce lien affectif et de confiance ne va pas sans mettre Radio Ndke Luka dans une position sécuritaire extrêmement délicate. Depuis l’année 2000 les différents hommes forts qui se sont succédés au pouvoir en Centrafrique n’ont eu de cesse de harceler et menacer l’existence de la radio et l’intégrité physique de son staff. Dernier épisode en date, le 23 mars 2013, la garde présidentielle de François Bozizé qui était alors Président, proférait des menaces de mort à l’encontre de la rédaction de la radio, l’accusant d’être pro-Seleka (l’alliance rebelle en guerre contre son régime).
Le jour suivant, le 24 mars, le Seleka prenait la ville et chassait Bozizé. Les locaux de Radio Ndeke Luka ont alors été pillés par les membres de l’alliance, plusieurs journalistes de la radio ont été menacés de mort et, selon des informations fiables dont nous disposons, le nouveau pouvoir,
avant de se raviser, a envisagé de détruire la radio. 
Mais Radio Ndeke Luka est toujours là. Deux jours après le coup d’état du 24 mars, dans un climat 
de guerre civile et dans une ville en proie aux pillages, Radio Ndeke Luka a repris ses émissions. 
Aujourd’hui, dans ce climat à peine apaisé, les journalistes de Radio Ndeke Luka continuent 
d’exercer leur métier avec courage et en toute indépendance.
La situation sécuritaire s’est quelque peu calmée mais le bilan des affrontements est très lourd. Le 
pays est exsangue, dévasté. Rien ne marche plus. L’administration publique, les services de santé, les écoles, les ONG, tout est à l’arrêt ou bien tourne au ralenti. Le nouveau pouvoir est en proie à des luttes internes et les caisses de l’Etat sont vides. La communauté internationale regarde ailleurs.
 
La crise récente n’a pas épargné le personnel de la radio. Des maisons ont été pillées ou 
expropriées, des motos privées volées. L’explosion des prix du marché a affecté les ménages et le 
coût des soins de santé de base a augmenté. La plupart des correspondants régionaux de la radio 
ont dû se cacher dans la brousse pendant des semaines ou des mois. A ces incidents récents 
s’ajoutent les nombreux problèmes de santé de plusieurs membres du personnel ou de leur famille pour lesquels il n’y a pas de couverture sociale. 
La solidarité au sein du personnel de la radio a permis d’aider les plus démunis, mais les limites 
locales sont atteintes. D’autres peuvent-ils prendre le relais ? Nous prenons la liberté de nous adresser à vous. Nous aimerions créer un fond de solidarité pour apporter une aide d’urgence au personnel le plus 
nécessiteux. Ce fond serait géré localement. Le Représentant de la Fondation Hirondelle, en 
concertation avec la Directrice centrafricaine de la radio et le Conseil d’Administration de la 
Fondation Ndeke Luka (notre ONG centrafricaine partenaire), décideraient des bénéficiaires des 
contributions et du montant de celles-ci. Tout l’argent récolté serait versé au personnel local dans 
le besoin.
 
Nous espérons que vous serez sensible à ce message, et nous en profitons pour esquisser le 
prolongement que nous aimerions donner à cette démarche : nous avons le projet de créer une 
association des «Amis de Radio Ndeke Luka ». Cette association aura pour but de soutenir la radio à moyen terme. Les «Amis de Radio Ndeke Luka » pourront, sur la base d’un volontariat, appuyer la radio par des moyens financiers ou des contributions en nature. Nous vous contacterons ultérieurement pour vous tenir informés de la création de cette association.
 
Pour le moment, nous vous remercions d’avance pour votre geste de solidarité qui permettra à nos 
collègues centrafricains de se sentir soutenus et de pallier à leurs urgences familiales.
 
Avec nos salutations les plus cordiales
Sylvie Panika, Directrice de Radio Ndeke Luka
Jean-Marie Etter, Directeur général de la Fondation Hirondelle
 
Vous pouvez effectuer un don, avec la mention « Solidarité Centrafrique » sur les comptes 
suivants :
Crédit Suisse, BIC/Swift: CRESCHZZ80A; Clearing : 4835 ; Compte : 418522-81-1; 
IBAN: CH16 0483 5041 8522 8100 1
ou
CCP, BIC/Swift: POFICHBEXXX; N. compte: 10-16329-8 ;
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